Progrès en faveur des enfants
L’enfance avance
La nostalgie peut parfois constituer une force considérable. Pour ce qui est de l’enfance, l’évolution est-elle positive ?
Nous avons interrogé des personnes âgées de 15 à 24 ans et des personnes âgées de 40 ans et plus dans 21 pays afin d’étudier comment l’enfance évolue.
En savoir plus sur l’enquêteRépondez à la question ci-dessus pour en savoir plus sur le nouveau visage de l’enfance.
Retour à la questionUne vaste majorité de personnes pense que l’enfance s’est améliorée à bien des égards dans la plupart des pays au cours de la dernière génération.
En effet, les jeunes et leurs aînés sont pour la plupart convaincus que des progrès ont été accomplis pour l’enfance dans les domaines de la santé…
…et de l’accès à de l’eau salubre.
D’autres progrès sont également reconnus par les différentes générations — quoiqu’à un degré moindre — s’agissant de la qualité de l’éducation…
…possibilités de jeu…
…sécurité physique…
…et accès à une nourriture saine.
Les jeunes et leurs aînés sont moins convaincus par le fait que des progrès aient été accomplis en faveur de la santé mentale des enfants.
Leurs avis reflètent globalement la réalité : Ces trente dernières années, d’impressionnants progrès ont été constatés dans le monde, notamment en matière d’accès à de l’eau salubre, de réduction de la malnutrition chez l’enfant ou encore de prestation de soins de santé essentiels. En 1990, 9 % des enfants ne survivaient pas jusqu’à leur cinquième anniversaire. En 2020, ce chiffre avait chuté pour atteindre moins de 4 %.
S’il est vrai que trop d’enfants dans le monde sont encore confrontés à des difficultés et ne peuvent satisfaire leurs besoins les plus élémentaires, on ne peut nier que d’énormes progrès ont été accomplis pour la plupart des enfants.
Dans l’ensemble, les jeunes sont plus susceptibles de reconnaître des marqueurs de progrès en faveur des enfants.
Cela s’est vérifié dans presque tous les pays, mais particulièrement en Ukraine et au Pérou.
Au contraire, les jeunes sont plus enclins que leurs aînés à penser que les conditions de vie des enfants se sont améliorées, notamment au Maroc, en Inde, et au Bangladesh.